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Pangea, jeune ONG environnementale, a pour ambition de soutenir le développement de la production de bioénergies durables en Afrique et d’encourager en ce sens les investissements et les initiatives en leur faveur. Elle vient de produire un rapport intitulé « Mythes et réalités sur la bioénergie en Afrique ». Il passe au crible les principales idées reçues sur les biocarburants et apporte une contribution scientifique au débat « biocarburants contre alimentation».
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A l’idée reçue « on ne peut produire de biocarburants en Afrique subsaharienne car cela génère de l’insécurité alimentaire », Pangea vient avec des chiffres rappeler que « l’Afrique n’est à l’origine que de 0,05 % de la production mondiale de biocarburants » et qu’il ne peut dès lors être question de concurrence avec l’alimentation. A l’autre idée reçue selon laquelle il n’y aurait pas assez d’eau pour produire des biocarburants en Afrique, Pangea explique que « le choix d’un type de culture adapté éviterait tout impact sur la ressource en eau ». Des idées reçues parmi d’autres que Pangea s’attache à combattre dans son dernier rapport « Mythes et réalités sur la bioénergie en Afrique ». Plus largement, Pangea pense que la bioénergie (*) permettrait de réduire la dépendance de l’Afrique à l’égard des carburants fossiles qu’elle doit importer en masse et au prix fort.
Les biocarburants, une vraie chance pour l’Afrique
Pangea soutient que le climat subtropical et l’abondance de terres arables de l’Afrique subsaharienne sont propices à la culture de la plupart des matières premières utilisées pour produire des biocarburants. Pour cette ONG, l’Europe a introduit, avec ses différentes directives sur la part des énergies renouvelables dans les transports, une demande forte pour des biocarburants peu coûteux à laquelle l’Afrique peut répondre, sous certaines conditions. En effet, développée correctement, une industrie des bioénergies permettait de soutenir la croissance africaine et d’améliorer la situation économique et sociale de ses habitants. Basée à Bruxelles, au plus près des instances de décision européennes, Pangea espère ainsi pouvoir faire entendre sa voix. L’ONG appelle notamment à une modification du système foncier africain pour protéger les communautés locales des investissements étrangers de grande envergure. Ainsi, les biocarburants pourront constituer une véritable chance pour le développement de l’Afrique.
(*) La bioénergie est constituée de toutes formes d’énergies renouvelables produites à partir de matières organiques. Cela comprend les biocarburants pour le transport mais également la biomasse solide et le biogaz.
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