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Le pôle IAR (*) développe l’innovation industrielle à partir d’agro-ressources à travers des projets regroupant industriels, recherche et monde agricole. Il vient de se doter d’un nouveau président le 16 décembre dernier en la personne de Thierry Stadler. L’objectif affiché du Pôle d’ici à cinq ans : « être le fédérateur de la bioéconomie ».
Passer du carbone fossile au carbone vert est une nécessité. A court terme, trois grands défis devront être relevés : alimentaire, climatique et énergétique. Une des réponses se trouve dans l’adaptation et la mobilisation des agro-ressources en faveur d’alternatives à la fois durables et renouvelables. Pour répondre à ces défis, le pôle IAR valorise, depuis une dizaine d’années, l’innovation végétale en faveur de la conception de produits et de matériaux biosourcés nécessaires aux équipements de la vie courante ou au transport par exemple (biocarburants). Dans les projets conduits par le pôle IAR, les matières premières végétales sont utilisées par des bioraffineries – ou raffineries du végétal – qui utilisent tous les composants de la plante valorisée dans son intégralité.
Quatre axes stratégiques structurent les activités du pôle IAR parmi lesquels figurent les biocarburants de première, deuxième et troisième génération. Le pôle IAR contribue ainsi à ouvrir de nouveaux marchés pour les produits issus de matières premières végétales et la biomasse, sachant qu’à chaque agro-ressource (betteraves, blé…) correspondent des applications industrielles. Directeur général du Pôle depuis sa création en 2005, Thierry Stadler en a pris la présidence le 16 décembre dernier. «Après une phase de maturité qui a permis d’asseoir notre position sur la bioéconomie, nous allons maintenant rentrer dans une phase de déploiement plus large de nos actions », a-t-il déclaré lors de sa nomination.
(*) IAR : Pôle de compétitivité à vocation mondiale Industries et Agro-Ressources.
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