Depuis près d’un an, le carburant SP95-E10 est déployé avec succès dans les stations-service belges. Il remplace totalement l’Eurosuper 95 et cohabite avec la Super 98. L’objectif affiché du Royaume est d’atteindre les 10 % d’énergies renouvelables dans les transports d’ici à 2020.
Après la France, l’Allemagne, la Finlande et les Pays-Bas, la Belgique est passée avec succès à l’E10 depuis le 1er janvier 2017 après une importante concertation lors de son lancement auprès de tous les acteurs concernés (producteurs de bioéthanol, pétroliers, distributeurs, associations de consommateurs…). « Désormais, en essence, on ne trouve plus à la pompe que l’E10 et la Super 98. Prix compétitif, arguments environnementaux et compatibilité des véhicules ont su convaincre les consommateurs belges. Ils ont aussi découvert à cette occasion la présence déjà effective de biocarburants dans le SP95 à hauteur de 5 % », précise Dalila Louhibi, du ministère belge de l’Economie.
Déjà 90 % du parc automobile belge compatible à l’E10
Inspirée par l’expérience française sur l’E10 lancé dès avril 2009 dans l’Hexagone la communication belge, pilotée par le ministère de l’Economie, s’est principalement centrée sur la question de la compatibilité des véhicules belges en circulation. Après la Belgique, le Royaume-Uni et la Lituanie devraient être les prochains pays européens à passer à l’E10.
En France, le SP95-E10 ne cesse de progresser faisant de ce carburant l’essence la plus consommée. En octobre sa part de marché des essences est de 39,5% devant le SP95 à 35,7% et le SP98 à 23,5%.