Les agriculteurs sont de plus en plus nombreux à se mobiliser pour lutter contre l’agribashing, un phénomène de dénigrement de leur profession souvent très éloigné des réalités agricoles. Dans ce contexte, les producteurs de betteraves et de bioéthanol réaffirment leur fierté de contribuer aux enjeux alimentaires, énergétiques et climatiques du 21e siècle.
Les initiatives individuelles et collectives se multiplient pour lutter contre l’agribashing. Ainsi, depuis quelques mois, chaque citoyen a la possibilité de composer le 0805 382 382 pour avoir au bout du fil l’un des agriculteurs du réseau « Ici la Terre ». Ce Numéro Vert a été mis en place par des agriculteurs qui se relaient pour répondre aux questions du public. Il illustre la dynamique qui anime le monde agricole et « l’agriloving » qui se met en mouvement. En outre, plus de deux agriculteurs sur trois sont actifs sur Twitter, Facebook, YouTube et/ou Instagram.* Ils y postent régulièrement des messages, des photos ou des vidéos pour présenter leur métier, exposer leurs pratiques et rectifier les fausses informations qui circulent encore trop souvent sur leur métier.
Des agriculteurs et des productions au service des citoyens
Pour une population de plus en plus urbaine et donc éloignée des réalités agricoles, le manque de connaissances ne permet pas toujours d’appréhender avec discernement les messages autour des thèmes sensibles que sont l’alimentation et l’environnement. « Par exemple, les gens ne savent pas qu’en cultivant des betteraves sucrières, nous produisons à la fois du sucre pour l’alimentation humaine, des pulpes pour l’alimentation animale et du bioéthanol pour les voitures qui, lorsqu’on le substitue à l’essence, réduit de 70 % les émissions de CO2 et de 90 % les émissions de particules fines, » comme le précise Guillaume Gandon, agriculteur betteravier à Chéry-Lès-Pouilly dans l’Aisne.
« Au final, nous sommes très fiers de produire des betteraves qui répondent aux attentes environnementales et sociétales de nos concitoyens et aux enjeux économiques de tous ceux qui roulent au bioéthanol grâce à son prix très compétitif », ajoute Guillaume Gandon.
- Source : BVA-Terre-net Média, étude Agrinautes 2018