La nouvelle saison de Formule 1 commence le 20 mars prochain lors du Grand Prix de Bahreïn. Sur la grille de départ, des voitures plus élancées, de nouveaux châssis et, surtout, un nouveau carburant contenant 10 % de bioéthanol.
Pour fêter les 13 ans de sa mise en circulation (avril 2009), le SP95-E10, essence la plus consommée en France, s’offre la plus belle des vitrines. En effet, il devient le carburant officiel des voitures de Formule 1 et des quatre motoristes, Mercedes, Ferrari, Honda et Renault, dès le 1er Grand Prix de la saison, à Bahreïn le 20 mars prochain. Une reconnaissance internationale de la compétitivité de ce carburant pour des véhicules particulièrement exigeants.
L’introduction des moteurs hybrides en F1 s’est faite dès 2014 avec une teneur de 5,75 % d’éthanol dans l’essence. Désormais, ce chiffre atteint les 10 %. L’arrivée de l’E10 dans les réservoirs des F1 constitue une nouvelle étape dans le verdissement de cette catégorie qui vise un carburant 100 % durable en 2030. Rappelons que le bioéthanol permet de diminuer les émissions nettes de gaz à effet de serre de plus de 71 % en moyenne par rapport à l’essence (ePURE 2000).
Avec ce carburant, la F1 confirme son statut de laboratoire (exigences de sécurité toujours plus élevées, performance des moteurs et des pneumatiques, souci de l’empreinte environnementale…). Les innovations permanentes et les adaptations de la catégorie reine du sport automobile profitent directement à l’ensemble des véhicules du quotidien, dépassant largement le seul tracé des circuits.