Outre la livraison d’alcool éthylique (éthanol) pour la fabrication des gels hydroalcooliques, c’est toute la filière sucre-betteraves-éthanol qui s’est mobilisée face à la pandémie tandis que les planteurs de betteraves assuraient les semis.
Mobilisée dès le début de la pandémie dans la livraison d’alcool éthylique pour répondre à la pénurie de gels hydroalcooliques, la filière sucre-betteraves-éthanol reste active et solidaire de façon continue et sous diverses formes.
Les acteurs industriels de la filière ont notamment fait don de masques chirurgicaux aux hôpitaux proches de leur territoire et de combinaisons de protection pour le personnel soignant.
De leur côté, les planteurs de betteraves ont réussi, malgré les contraintes du confinement, à semer la totalité des surfaces soit 400 000 hectares au total, garantissant ainsi la continuité des productions : sucres, pulpes pour l’alimentation animale, alcool éthylique pour les gels hydroalcooliques ou bioéthanol entrant dans la composition des essences (SP95-E5 et SP95-E10, Superéthanol-E85).
Enfin, à l’image de Miss Better, les agriculteurs betteraviers sont eux aussi très présents sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook, Instagram) pour distraire et informer petits et grands (vidéos des semis, histoire de la betterave sucrière, petites épreuves de calcul au champ..).
La sortie du confinement fournira à n’en pas douter d’autres occasions à la filière sucre-betteraves-éthanol de se mobiliser pour redessiner le monde d’après, dans l’alimentation comme dans l’énergie.