Destiné aux véhicules flex-fuel, à l’image du Ford Kuga Flexifuel, et aux véhicules essence munis d’un boitier E85 homologué, le Superéthanol-E85 contient entre 65 % et 85 % de bioéthanol. Moins cher et plus vert, c’est une alternative aux essences traditionnelles de plus en plus disponible dans les stations-service.
1. Plus écologique, bon pour le climat
Le bioéthanol entrant dans la composition du Superéthanol-E85 permet de diminuer de 71 % les émissions de gaz à effet de serre par rapport aux énergies fossiles.* Son utilisation en substitution de l’essence dans les carburants revient à économiser 1 million de tonnes de CO2 par an soit l’équivalent de 500 000 véhicules circulant sans émettre de CO2.
Le bioéthanol est une énergie renouvelable : il est issu de la fermentation des sucres contenus dans les organes de réserve de la betterave sucrière (racine), des céréales (grains) et de la canne à sucre (tige). À terme, il sera également produit à partir d’autres composés végétaux : déchets forestiers, pailles, tiges de maïs…
* Source : ePure, 2018
2. Plus propre, bon pour la qualité de l’air
Une étude suisse réalisée avec des véhicules flex-fuel d’origine et en conditions réelles de conduite a montré que le Superéthanol-E85 permet de réduire de plus de 90 % les émissions de particules et de plus de 30 % les émissions d’oxydes d’azote par rapport à l’essence.*
* Research of Real Driving Emissions with E85 and Two Flex Fuel Vehicles, J. Czerwinski, Haute Ecole Spécialisée Bernoise, décembre 2017
3. Plus économique
Vendu au prix moyen de 0,68 €/litre* (contre 1,50 €/l pour le SP95-E10 et 1,43 €/l pour le gazole), le Superéthanol-E85 est le carburant le moins cher du marché. Il permet de réaliser une économie de 500 € tous les 13 000 km parcourus**.
* Au 15/07/2019
** Hypothèse : voiture consommant 7l/100 km avec du SP95-E10 ; surconsommation de 25 % avec le Superéthanol-E85 par rapport au SP95-E10 ; prix SP95-E10 = 1,54€/l.
4. Bon pour l’emploi, bon pour l’économie française
La filière française de production du bioéthanol génère 9 000 emplois directs, indirects et induits.*
Elle dispose de 16 sites industriels implantés dans l’Hexagone, dont cinq unités récentes d’envergure mondiale.
Avec environ 12 millions d’hectolitres (Mhl) de bioéthanol produits chaque année, soit le quart de la production européenne, la France est le premier producteur européen de bioéthanol en Europe, devant l’Allemagne. 8 Mhl sont utilisés sur le marché intérieur – autrement dit, l’essentiel du bioéthanol consommé en France est du bioéthanol « made in France » – et 4 Mhl sont exportés vers les autres pays européens.
* Source : Étude PwC, 2014
5. Bon pour l’indépendance énergétique
À l’heure où réduction de la dépendance aux énergies fossiles s’impose plus que jamais comme un enjeu stratégique pour la nation, le bioéthanol représente une réelle opportunité : plus la France consomme de bioéthanol produit en France à partir de biomasse française, moins elle a besoin d’importer du pétrole.
L’utilisation du bioéthanol dans les essences permet actuellement d’économiser 400 000 tonnes de pétrole par an. Soit un apport à la balance commerciale de l’ordre de 400 millions d’euros par an.
6. Un carburant de plus en plus disponible
Plus de 1 300 stations-services sont équipées de pompes Superéthanol-E85 en juillet 2019, soit 15 % du réseau national de distribution de carburants (pétroliers ou GMS), et le nombre de stations est en constante progression (+ 214 stations E85 depuis le 1er janvier 2019).
La liste des stations-service E85 peut être consultée sur le site bioethanolcarburant.com et sur l’application « Mes Stations E85 » à télécharger sur App Store (iOS) ou sur Google Play (Android).
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