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34 plans de reconquête industrielle ont été établis mobilisant l’ensemble des acteurs économiques et industriels autour d’une offre destinée à rendre sa compétitivité à la France. Ils dessinent le visage d’une « Nouvelle France industrielle » dans laquelle les acteurs du Bioéthanol prennent et prendront naturellement toute leur part. Premier bilan d’étape en cette rentrée 2014 placé sous le signe de « l’économie de demain».
Le gouvernement français a engagé depuis un an une réflexion stratégique visant à définir les priorités pour une nouvelle politique industrielle pour notre pays. Le concept de « Nouvelle France industrielle » que le gouvernement de Manuel Valls appelle de ses vœux est issu du travail d’une année notamment conduit par le Conseil national de l’Industrie et le ministère du Redressement productif. Porté initialement par Arnaud Montebourg, le programme est poursuivi par le nouveau ministre de l’Économie, Emmanuel Macron. La formalisation de 34 plans, achevée en juillet dernier, dessine le visage d’une nouvelle France située au croisement d’une triple transition voulue à la fois « écologique et énergétique, numérique et digitale, technologique et sociétale ». Le potentiel est estimé à 480 000 emplois à dix ans pour plus de 45 milliards d’euros de valeur ajoutée. Au premier rang de ces plans figure celui globalement dédié aux « Energies renouvelables ». « Nous construisons la France des énergies renouvelables… Les énergies issues du vent, du soleil, de l’eau, de la biomasse… sont des sources renouvelables d’électricité ou de chaleur ». Pour construire une France moins dépendante des hydrocarbures, il faut aussi construire « la France des molécules vertes où la chimie anticipe l’après-pétrole ».
Le bioéthanol, levier de la croissance verte
C’est là où le plan «Chimie verte et biocarburants » prend toute son importance stratégique. Il doit en effet permettre d’industrialiser les biocarburants de deuxième génération et d’investir massivement dans la troisième génération. Biomasse, chimie du végétal et biocarburants sont au cœur des enjeux énergétiques d’aujourd’hui et de demain. Les acteurs de la filière Bioéthanol sont d’ores et déjà mobilisés et engagés par la nature même de leurs activités dans cette voie d’avenir. Ils répondent ainsi aux nouvelles exigences d’économies d’énergie, de préservation de l’environnement et de développement économique et industriel de notre pays. Carburants plus verts et moins chers (SP95-E10, Superéthanol E85), bioraffineries, projet Futurol pour des biocarburants de deuxième et troisième génération… constituent autant d’exemples concrets et opérationnels des actions et des ambitions portées par toute la filière Bioéthanol.
Le 9 septembre dernier à l’Elysée, à l’occasion du premier bilan d’étape de ces 34 plans, la place de la France au palmarès de la compétitivité (*) semble se consolider alors qu’elle reculait depuis quatre années consécutives.
(*) Palmarès de la compétitivité établi par le Forum économique mondial (WEF).
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