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Le Conseil européen a adopté tout récemment un accord concernant la politique européenne de l’énergie. Il comporte une clarification attendue sur la contribution des biocarburants dans le mix énergétique des transports à l’horizon 2020. Parmi ces biocarburants figure le bioéthanol et sa part à intégrer dans les essences.
Le Conseil de l’Energie a adopté le 13 juin dernier un certain nombre de positions relatives à la politique européenne de l’énergie. Ce qu’il faut principalement retenir de cet accord politique (*) est qu’il reconnaît la place des biocarburants durables dans le mix énergétique des transports à l’horizon 2020. Leur intégration dans les essences permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur des transports de 50 % à 90 % par rapport aux carburants fossiles. La filière bioéthanol prend acte d’un signal encourageant donné par les Etats membres. Ils ont relevé à 7 % la contribution des biocarburants durables dits de première génération (issus d’huiles, sucres, et matières riches en amidon) à l’objectif européen de 10 % d’énergies renouvelables dans les transports en 2020. La Commission européenne en proposait initialement seulement 5 %. L’accord prévoit aussi une incitation à la transition vers des biocarburants de deuxième et troisième génération.
De 5 % à 7 %, la part des biocarburants reconnue et confortée
Ce compromis limite toutefois les quantités d’énergies renouvelables consommées ce qui génère le maintien d’une part importante d’énergies fossiles dans le mix énergétique des transports. Pour assurer une utilisation équilibrée des biocarburants dans l’essence et dans le gazole dans chaque Etat membre, la filière française du Bioéthanol rappelle son soutien à la mesure votée par le Parlement européen en septembre dernier instituant un objectif de 7,5 % d’énergie renouvelable dans l’essence. Rappelons que la filière française du Bioéthanol assure à elle seule 30 % de la production européenne à partir de matières premières locales, générant 9 000 emplois directs et indirects.
D’autres rendez-vous de politique énergétique européenne permettront prochainement de préciser encore la place des biocarburants dans les transports et l’avenir de toute une filière mobilisée pour l’environnement et l’indépendance énergétique de la France et de l’Europe.
(*) « Accord politique sur la proposition de directive européenne relative aux changements indirects d’affectation des sols modifiant les directives concernant la qualité des carburants et les énergies renouvelables ».
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